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 Chemora : Des eaux usées dans l’oued

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aures

aures


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Date d'inscription : 17/10/2004

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MessageSujet: Chemora : Des eaux usées dans l’oued   Chemora : Des eaux usées dans l’oued Icon_minitimeVen 9 Déc - 23:20

Chemora (Batna)
Des eaux usées dans l’oued


in : http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=48889 du 10/12/2005

Alors que 24 milliards de centimes ont été déboursés pour l’assainissement du réseau, des eaux usées continuent à se déverser dans l’oued…

Vingt-quatre milliards de centimes ont été investis par les caisses de l’État dans la réalisation du réseau d’assainissement du village de la commune de Chemora, à une soixantaine de kilomètres à l’Est du chef-lieu de Batna, pour que les eaux usées ne se déversent plus en plein air dans l’oued qui traverse la ville, en vain. Cet investissement semble a priori ne pas avoir servi à grand-chose, ou plutôt, ne pas avoir atteint l’objectif final pour lequel il a été conçu, étant donné que les eaux usées continuent à se déverser dans l’oued en formant de véritables cloaques au risque d’infiltrer les eaux souterraines et de menacer la santé des riverains. Ces cloaques sont visibles, plus précisément à 200 m en bas du pont Blanc (qentra beïda), au niveau d’un déversoir, à l’ouest du quartier de Douar Chair, qui semble être à l’origine de tout ce mal. Les eaux usées déversées forment des mares polluantes et pestilentielles. Les riverains, excédés par le paysage pénible et exécrable, commencent à se faire entendre. Sur place, nous avons constaté qu’un conduit, qui vomit ses eaux usées chargées de matières excrémentielles dans l’oued en plein air, enlaidit le décor et pollue l’environnement. Un véritable laboratoire de reproduction pour les insectes et les maladies infectieuses. Un environnement nuisible à la santé des citoyens qui craignent que se renouvelle l’effroyable épidémie du Choléra de 1980. D’après certains témoins rencontrés sur les lieux, les responsables et élus de la commune sont informés de l’étendue du problème. Des correspondances, selon nos sources d’information, ont été adressées aux organismes concernés par les services de la commune, mais aucune réaction n’aurait été enregistrée jusqu’à présent. D’autres ont même essayé, à plusieurs reprises, de prendre contact avec les services de l’hydraulique pour connaître leur avis sur le problème, mais sans succès. La seule intervention enregistrée, selon les riverains, est celle des services de la commune mais, qui n’a, d’ailleurs, pas servi à grand-chose puisque le déversoir continue à faire des siennes. Contacté par nos soins, un technicien de l’APC nous dira : “Nos services sont déjà intervenus, ils ont tenté de le désengorger mais le problème persiste. On ignore pourquoi.” À ce sujet, certains l’expliquent par une défaillance technique dans la réalisation de l’ouvrage, alors que d’autres avancent l’idée de l’absence d’entretien. Un professionnel, quant à lui, dira : “La lame du déversoir est un peu basse (…) elle devrait être élevée.” Mais, pour le moment, personne ne peut se prononcer ou déterminer avec exactitude la source du problème. Un employé de l’APC de Chemora, qui nous a apostrophé, en pleine rue, nous dira que le projet n’était pas encore réceptionné et qu’il fallait voir avec l’entrepreneur qui a réalisé l’ouvrage. Si cela s’avère vrai, pourquoi les élus de l’APC de Chemora n’ont pas fait appel à lui pour corriger son ouvrage s’ il présente des imperfections, au lieu d’envoyer leurs équipes pour le désobstruer ? Par ailleurs, il nous a été signalé d’autres mares d’eau noirâtre à proximité du pont de Fer (qantrete lahdid), à l’ouest de Douar Chair. Ces dernières sont dues, essentiellement, aux eaux usées que charrient certaines conduites secondaires qui ne sont pas encore raccordées au réseau principal d’assainissement. A la question pourquoi ces raccordement ou connexions des conduites d’eau ne sont pas encore effectuées ? personne n’a voulu éclairer notre lanterne. C’est le silence total ! En attendant, la population continue d’interpeller les instances concernées.

B. B.
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djemaa




Nombre de messages : 831
Date d'inscription : 08/11/2004

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MessageSujet: El Watan 12/12/2005   Chemora : Des eaux usées dans l’oued Icon_minitimeLun 12 Déc - 16:26

Aménagement hydro-agricoles à Batna
D’énormes investissements

L’Office national de l’irrigation et du drainage (ONID) a donné le coup d’envoi du lancement des études pour l’aménagement de deux périmètres agricoles dans la wilaya de Batna, totalisant une surface de 23 000 ha, irrigués à partir du transfert des eaux des barrage Beni Haroun (w. de Mila), Koudiat M’daouer (Timgad) et Ourkisse (w. d’Oum El Bouaghi).
Lors de la présentation des projets par les cadres de l’ONID, le wali Bouazgui Abdelkader, a assisté de tous les partenaires locaux, rassuré le maître d’ouvrage, quant à la prise en charge des problèmes tels le foncier, l’organisation des fellahs en coopérative d’irrigants... La 1re étude confiée aux bureaux d’études Hamza international (Algérie) et Hamza Associates (Egypte) pour un montant offert après appel d’offres national et international de moins de 9 milliards de centimes, est totalement financée sur le budget de l’Etat.L’étude préliminaire recensera 21 EAC, 256 EAI et 1026 fellahs privés établis sur des terres de nature arch, domaines privé et de l’Etat. Les spéculations pratiquées seront intensifiées dans notamment la culture des céréales, principale vocation de la région, les fourrages, les cultures maraîchères et l’arboriculture. Selon l’ingénieur Mme Rouag, de l’ONID d’Alger, le périmètre d’une superficie de 17 000 ha chevauchera les wilayas de Batna et Oum El Bouaghi. L’aménagement hydro-agricole de cette plaine fertile est assuré par le barrage d’Ourkiss dans la wilaya d’Oum El Bouaghi et celui de Timgad. Le renforcement des capacités de ces ouvrages sera assuré par le transfert des eaux du barrage de Beni Haroun (Mila). Il est projeté la création future de 49 000 emplois, dont 16 000 directs, c’est-à-dire lors de la réalisation et 34 000 indirects lors de l’exploitation. Les cadres de l’ONID, dont le directeur général Belkateb El Hadj, promettent l’achèvement des études en juin 2007. La 2e étude, entamée par deux bureaux d’études, Studi international (Tunisie) et Ninham Shand (Afrique du Sud ) portera sur le périmètre de Aïn Touta (35 km au sud de Batna) et qui s’étend sur 6000 ha, dont l’étude coûtera moins de 5 milliards de centimes. Il sera irrigué à partir du barrage de Timgad, dont les transferts d’eau pour l’AEP de Barika - Aïn Touta étant l’axe - ont été déjà entamés par l’ADE. Ce projet créera 18 000 emplois dont 6100 directs.Lors des débats, le DG de l’ONID détaille le déroulement des études. L’étude de base consiste en l’étude foncière, l’analyse des sols, besoins en eau. Elle sera suivie d’une étude des schémas d’aménagement des surfaces à irriguer. Car la suite, une étude cartographique et topographique sera sanctionnée par l’élaboration de dossiers de consultation pour la mise en place des équipements hydrauliques pour les usagers. Selon le promoteur ONID, ces périmètres permettront « une économie dans l’usage des eaux souterraines pour l’AEP des populations, d’une part, une augmentation, voire une intensification des productions agricoles avec pour corollaire l’amélioration des revenus agricoles des exploitants ».Interrogé sur la gestion de ces lourds équipements, l’on compte créer des unités de gestion pour un entretien optimum des infrastructures en vue de garantir leur pérennité et fournir un service de qualité aux « irrigants ».A la clôture de l’exposé par le staff de l’ONID, le wali de Batna, Bouazgui Abdelkader, invita tous les partenaires (agriculture, hydraulique, forêts, énergie...) à prêter main forte à l’ONID par la concrétisation des projets « dont l’objectif primordial est l’amélioration de la situation socioéconomique de la région des Aurès ». Mais à quel prix ?

M. Bourki
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