Mon ami Farouk me disait hier que notre génération, — les quinquagénaires et sexagénaires de 2008, qui sont encore imprégnés de culture et aiment la littérature—, est désancrée de la société d’aujourd’hui où il n’est question que d'argent et tout ce qui a trait au matériel. On ne s'embarrasse même plus de scrupules pour avoir ce qu’on veut.
Il faut croire que tous les esprits sont habités par les affaires, le dernier modèle de voiture, de téléphone mobile ou de démo et de football, sans plus…
Ce n’est pas seulement de la nostalgie de dire que, malgré le peu de démocratie d’alors, nous baignions, dans les années 1960 et 1970, dans plus de culture, plus d’amitié, plus d’amour, en vérité plus de valeurs qui n’étaient pas synonymes de sommes d’argent, d’enchères ou de cotations.
Benrebiai M.
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LE Soir d'Algérie cu 19/6/2008