Aurès-Ichawiyen Imazighen -Afrique du Nord
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 Le soir d'Algérie

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3 participants
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djemaa




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Date d'inscription : 08/11/2004

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MessageSujet: Le soir d'Algérie   Le soir d'Algérie Icon_minitimeMer 31 Mai - 11:25

Ils sont plus de 120 000 analphabètes, selon Cheriet Brahim, président de l’association Iqra de Khenchela. “Bien que les statistiques ne soient pas connues avec précision, on peut dire que le chiffre est réel”, dira ce dernier. L’association a ouvert des classes dans 8 communes pour un millier de personnes âgées entre 10 et 70 ans.
Seulement 79 sont de sexe masculin, le reste, soit près de 120, sont des filles âgées de 10 à 16 ans et 200 femmes entre 51 et 70 ans. Ceci dit pour les tranches d’âge extrêmes. Au niveau des 9 communes, Khenchela, Babar, Aïn Touila, Mahmel, Ouled Rechah, Djellal Aïn Touila, El Hamma et N’sigha, les concernés viennent le soir pour apprendre à lire et écrire. Ils sont encadrés par 17 personnes dont des licenciés recrutés dans le cadre du filet social et des enseignants bénévoles. Le président de l’association se dit encouragé par le directeur de l’action sociale, le directeur de l’éducation et le directeur de Sonelgaz pour leur précieux concours mais regrette l’inertie de certains maires. L’illétrisme est un fléau ravageur particulièrement dans le milieu rural dopé par les conditions de vie précaires qui font que des parents arrêtent la scolarisation de leurs enfants à cause de son coût onéreux. Plusieurs livres sont distribués portant sur des thèmes précis tels “La lutte contre le sida”, “La tuberculose et paludisme” avec le concours d’un fonds mondial, la culture de l’environnement, avec le concours de l’ambassade des Etats-Unis, un livre de français avec le concours de l’ambassade du Canada, la citoyenneté, avec le concours de l’Unesco. La plupart des titres sont préfacés par Mme Barki, présidente de Iqra et directrice d’école en retraite. Bon nombre d’ouvrages sont écrits par des retraités de l’enseignement.
A. Maâchi

depuis plus de 20 ans les autorités algériennes, en France et dans les Aurès, nous empêchent de réaliser le jumelage avec notre ville afin de contribuer à sa sortie de m.... dans bien des domaines...POURQUOI ? pour maintenir les Aurèsiens sous la coupe du religieux uniquement et leur aviter de réfléchir et de demander des comptes ! !
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djemaa




Nombre de messages : 831
Date d'inscription : 08/11/2004

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MessageSujet: EL WATAN   Le soir d'Algérie Icon_minitimeJeu 1 Juin - 14:37

Karima meurt sans voir ses enfants
Karima Sennouci, cette jeune suppliciée, victime de violence conjugale, a rendu l’âme après trois mois d’horribles souffrances. Seule, loin des regards et dans la discrétion la plus totale, elle a été enterrée lundi dernier, dans sa ville natale à Frenda.

Elle attendait avec impatience la visite de ses trois enfants, à l’occasion de la Fête des mères, mais la providence en a décidé autrement. Elle s’est éteinte sans pouvoir leur dire au revoir et sans même dire adieu aux quelques personnes qui l’ont aidée à surmonter sa douleur. Son histoire ne relève pas de la fiction, mais d’une réalité amère et tragique qui mérite la mobilisation la plus large de la société civile pour lutter contre les violences conjugales. Karima, âgée de 31 ans selon son état civil, a passé huit longues années auprès d’un mari, son cousin, violent, qui la battait chaque jour que Dieu fait, sans que ses cris de douleur ne soient entendus par ses proches. Pour ces derniers, un mari a le droit de battre sa femme et celle-ci ne doit aucunement se plaindre. Karima subissait, jusqu’au jour où son corps a fini par lâcher. C’était le 1er mars dernier. Battue à mort à l’aide d’un couteau et d’une épée, Karima a perdu connaissance. Ce qui n’a pas empêché son bourreau de mettre le feu à l’aide d’un journal à ses habits. Gravement blessée, ne respirant presque plus, ses proches ont pris la décision de la transférer à l’hôpital de Frenda, puis vers les urgences du CHU d’Oran. Son état était critique : brûlures au troisième degré de la partie inférieure de son corps et les organes vitaux très affectés. Karima a dû être amputée de sa jambe droite carbonisée et a subi également une celioscopie. Son état et son histoire tragique ont suscité un dévouement et une solidarité de l’équipe médicale du CHU d’Oran, mais aussi la compassion de nombreux anonymes et de militantes des associations féminines RAFD et de FAM. Ces dernières, grâce à leurs relais, ont entrepris des démarches pour son transfert à Alger puis en France. Malheureusement, les tortures qu’elle avait subies n’ont pas permis à la pauvre Karima de se relever. Le 2 mai, le jour même où toutes les démarches pour son transfert avaient abouti, elle a fait un choc septique, qui a nécessité son transfert pour la seconde fois, au service des urgences, pour recevoir des soins intensifs jusqu’au 17 mai dernier. Elle fut transférée vers le service des brûlés, mais dans un état désespéré. Pendant dix jours, elle se battait contre la mort et voulait à tout prix voir ses trois enfants, en cette journée de la Fête des mères. Malheureusement, la chance n’était pas de son côté. Après le coucher du soleil de cette journée du 27 mai, Karima a rendu l’âme, sans dire adieu à ses enfants ou encore voir son bourreau répondre de ses horribles actes. Après trois mois de grandes souffrances et de douleur, loin des projecteurs, les supplices de cette femme martyre ont honteusement été occultés, exception faite de quelques entrefilets parus sur la presse locale. Son décès à la suite de ses graves blessures n’a pas pour autant incité les services de sécurité à ouvrir une information judiciaire. est morte et son bourreau n’aura pas à s’expliquer devant la justice.
Salima Tlemçani



Malgré le respect que nous devons à cette journaliste quelques précisions ne seront pas inutiles :
- le Dieu dans ce cas précis : si certains incultes islamistes, y compris en costume, sont contre la représentation de leur prophéte ou de l'homme parce qu'il est conçu à l'image de son créateur, il faut imiter Platon et dire que "le créateur est imparfait vu ce qu'il a modelé à son image" (que les croyants ne m'insultent pas mais réfléchissent à leurs messages et comportements!)
- et la chance, une société ne vit pas sur la chance ou malchance elle est batie sur des codes et des statuts dignes de 2006 ou de 700 avant Massinissa, si les Algériennes ont contribué à chasser le code de l'indigénat français pour subir le code de l'indigénat saoudien il faut s'attendre à vivre ces horreurs et toutes celles qui sont cachées ! !
- il faut aussi se souvenir que si nos Ancêtres ne militaient pas pour l'égalité des sexes il y avait dans nos cultures, au sein des familles et des tribus voire du quartier, des médiateurs (trices) qui intervenaient pour limiter les dégats causés par certains fous car les fous existent partout et depuis toujours mais ils se multiplient plus vite que les "démocrates" depuis que notre pays est soumis à l'empire des nazillons verts !
- celles et ceux qui ne connaissent pas les dégats causés sur plus faible que soit en période de crise peuvent se plonger ou se replonger dans les oeuvres de Fanon ! ! surtout que la crise sociale et morale que connaît notre pays n'est pas en baisse bien au contraire : les arabes colonisés qui nous colonisent vont mettre en place avec l'aval de nos vendus les bordels pour mineures après les bordels militaires coloniaux voici venu le temps des saoudiens et autres amateurs de gazelles des villes et des sables ! ! il faut voir ce qui se pratiquait au Liban, en Egypte, au Maroc, en Espagne et dans certains lieux de débauche français ! !
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klinse




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Age : 67
Date d'inscription : 02/03/2006

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MessageSujet: Karima meurt sans voir ses enfants.   Le soir d'Algérie Icon_minitimeSam 2 Sep - 15:38

Ce récit, aussi poignant soit-il, m'a laissé un indélébile goût d'amertume et de révolte. Les époux étant cousins, partagent forcémment des parents en commun! Où étaient-ils, que faisaient-ils, pendant que leur fille, leur nièce, se faisait massacrer? Et les voisins? Les frères, les soeurs, les citoyens, les forces de police, les "religieux"?
La journaliste, utilisant à tort le terme "providence", ne nous dit pas pourquoi
le criminel ne sera pas présenté devant la justice...
Nous avons des ministres femmes, des avocates, des juges, des profs, des responsables d'association de femmes battues, des mères, des soeurs, des citoyennes tout simplement etc. Qu'ont-elles fait pour Karima, ont-elles l'intention de tout faire pour que soit jugé ce crime, pour qu'il fasse jurisprudence? Si rien n'est fait, d'autres Karima subiront les pires sévices dans le silence des lâches ...
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adhrer




Nombre de messages : 18
Date d'inscription : 02/09/2006

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MessageSujet: KARIMA ET LES AUTRES...   Le soir d'Algérie Icon_minitimeSam 2 Sep - 17:39

Il ne se passe pas un jour sur le trerritoire nationale sans que des femmes ne soient martyrisées, battues massacrées. Hélas souvent avec la complicité des familles de ces malheureuses. Les lois des intégristes restent le socle de la stèle CODE DE LA FAMILLE. Nous vivons dans une société aveugle et avide de souffrance, surtout dans les milieux défavorisés, et ils sont les 70% de la population algérienne. <Tu n'es pas un homme si tu portes plainte contre le bourreau de ta fille ou de ta soeur>.
Nos palais de justice sont remplis de barbus qui ne voient en la femme qu' un être inférieure, bonne à vaquer aux tâches ménagères, à élever des enfants et à fermer sa gueule.
La femme, le souffre douleur des lâches, et d'un état poltron incapable de mettre un terme à la barbarie que subissent dans un silence total ces malheureuses.
Que font justement leurs soeurs intellectuelles pour les aider à mettre fin définitivement à ce calvaire. C'est le devoir de toutes les journalistes de dénoncer cette horreur.
N'ont-elles pas suffisamment payé durant la décennie rouge que traversa le pays.
LEURS SOUFFRANCES ET LEURS PEINES SONT MIENNES
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