Qui ce souvien de THAZIRI
Un nouveau style de recherche musicale
Salim : Un visage buriné sous l’effet d’une obstination silencieuse, de beaucoup d’amour et d’affliction… Il vous parle calmement, mais il s’emporte dès qu’il aborde l’odyssée de héros restés dans l’ombre de l’indifférence qui les a engloutis, puis jeté leurs corps sans compassion aucune, dans le désert de la solitude et le maquis de l’isolement.
Lorsque vous vous approchez de ce visage mis en émoi par la franchise et l’amour d’autrui, que vous enregistrez quelques manifestation de dépit, vous êtes tenté de prendre le risque de pénétrer les secrets de ce visage qui au fond n »est que le prototype d’autres visages, portant les même stigmates.
Rahouat est un village des Aurés situé à vingt sept kilomètres de batna. C’est au sein de ce village qu ‘en 1956 Salim Souhali a vu le jour. Salim nous raconte : j’ai été formé à l’institut islamique, mais au lieu de m’orienter vers l’enseignement traditionnel, je me suis consacré à des activités culturelles dans les maisons de jeunes. Et c’est en 1980 que j’ai entamé des études à l’institut de musique. Je l’ai fait d’ans le souci d’effectuer des recherches approfondies dans le domaine du folklore musical national. Mais cet objectif est resté pour moi hors d’atteinte. Je ne trouvai dans cet institut que l’application de programmes remettant toujours sur le métier musique occidentale, orientale et andalouse.
Mais il reste une chose dont Salim a toujours était fier :son contact avec des musiciens –chercheurs et son initiation l ‘aspect technique da la musique dans la capitale et dans des conditions très dures .Salim se retrouva collaborant à une revue nationale dans le domaine de la caricature. Mais il revint très vite à Batna et en 1983 .entreprit de former la troupe Thaziri .
Salim nous rapprend que sa troupe était en sois une expérience qu’avais pour objet le développement de chant Chaoui sur le plan rythmique plus-particulièrement .c’est pour quoi dit il notre…. « Six Francs »
Inaugura un nouveau style de recherche musicale berbère. Ce style éloigné de l’aspect commercial brut reste simultanément proches des sources traditionnel Auressiene .
Nous avons interroger Salim sur les causes qui on été à l’origine du succès de l’enregistrement de la cassette enregistré .Voici sa réponse : « A mon avis ,ce succès est dû a l’intérêt que nous avons préoccupations de l’homme de souk populaire dans toute sa simplicité .Nous avons contribuer à lui faire découvrire, au niveau de l’esthétique, la richesse de sa personnalité Historique .Les paroles de la chanson « six francs » ont paru dans les années quarante .Leur but consistait a attirer l’attention sur le bureau d’assistance françaises qui exerçais une actions efficace sur les algériens pour qu’ils s’engagent dans les rangs de l’armé française il faut dire que le dos de une femme s’élevé ,a cette époque à cinq francs pendant que l ‘engagement dans les rangs de l’armé française pouvais rapporter jusqu'à six franc « setta franke a dourou metta theouidh » Six franc… avec un dourou que peut-on faire ?
Avec la cherté de vie ou si dieu ne vous comble pas de ces richesse POURQUOI(cette épreuve),frère regarde à quoi nous sommes réduits par volonté de dieu .
La plupart des chants de la cassette « six francs » se caractérisent par leur accent historique et leur tendance à faire l’apologie de l’héroïsme populaire qui ne s’exprimaient guère dans les écris des historiens ,et des écrivains académiques La cassette comprend également (Gug a Memi a gug) qui consiste En une berceuse que la mère Chaouia chante a son enfant pour l’endormire (a your a sidi )
:une sorte de conversation confidentiel d’une mère avec l’astre lunaire .(Akrid A Yelli) « lèves toi moi Fille » (Lahoua Nwadrar) une espèce de poésie érotique chaste.
En qui concerne la dernière cassette elle a permis a Salim de franchir une étape décisif sur le plan qualificative dans le domaine du chant Chaoui .Ses nouveaux chants se distinguent des oeuvres des troupes telles que (Dihya) et(Markounda) et celles du Chanteur zalâtou
Dans cette oeuvre salim a eux recours aux instrument musicaux à vent et sur la voix dépourvue de tout Arrière plant mécanique ou artificiel.Parmi les chanson de la cassette ,signalons (amadyaz) le poète
(Fiala) (Amatouth) (Ammnai Annid) Chevalier nocturne (Afroukh) et (Amghar) .
salim nous dit avec amertume « nous qui parlons de du danger de l’invasion culturelle et qui organisons des festivals du jazz qu’avons nous entrepris en faveur de notre patrimoine musical ?
A la station régionale de Constantine tout a était présenté aux téléspectateur sauf le chant chaoui …pourquoi ?
(parue a parcours Maghrébins decembre1988)
Mar 17 Juil - 22:19