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 le salafisme mode opératoire de la justice algérienne

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2 participants
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aureschaouia

aureschaouia


Nombre de messages : 34
Date d'inscription : 17/10/2004

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MessageSujet: le salafisme mode opératoire de la justice algérienne   le salafisme mode opératoire de la justice algérienne Icon_minitimeDim 28 Déc - 0:19

in : http://www.tout-sur-l-algerie.com/Malade--la-justice-algerienne-se-couvre-de-ridicule-en-jugea_5685.html


Malade, la justice algérienne se couvre de ridicule en jugeant un enfant de cinq ans : peut-on juger les juges ?

Par m.a boumendil
le 27/12/2008

Une fois de plus la Justice algérienne fait parler d'elle et se couvre de ridicule en jugeant un enfant de cinq ans en séance publique et après l'avoir convoqué personnellement et fait auditionner par la police locale sur ordre du juge. Cela s'est passé lundi dernier à Ménéa, près de Ghardaïa. Le petit Oussama est accusé - tenez-vous bien !- de coups et blessures sur la personne d'une proche parente qui ne serait autre que sa tante paternelle. L'enfant ne s'exprimant pas encore convenablement, l'audition par la police ainsi que l'interrogatoire du juge ont tourné court, « l'accusé » s'étant muré dans un silence entrecoupé de sanglots, ne comprenant visiblement pas ce qui lui arrive.

L'enfant a tout de même été blâmé et son père condamné à régler tous les frais de justice. Le pauvre Oussama serait traumatisé et nul ne peut prévoir les séquelles futures de ce traumatisme. Au-delà du zèle incompréhensible et frisant le ridicule de l'instance judiciaire locale, il convient de souligner que le magistrat en charge de « l'affaire » a gravement violé les procédures en matière de jugement des délits des mineurs, notamment en présentant l'intéressé en audience publique. De même qu'il fait fi de toutes les conventions ratifiées par l'Etat algérien en matière de protection de l'enfance. Dès lors, une question bigrement sérieuse se pose : y a-t- il, dans le dispositif judiciaire algérien, une possibilité de juger les juges en faute ? Ou, chargés de rendre la justice, seraient-ils eux-mêmes au dessus de cette justice qui fait parler d'elle trop souvent ces derniers temps ?

On se rappelle de Habiba, cette jeune femme de Tiaret, traînée devant les tribunaux pour s'être convertie au christianisme et pour avoir été en possession d'exemplaires de la Bible. L'affaire avait défrayé la chronique, tout comme celle des trois ouvriers d'Alger jetés en prison où ils ont croupi près de deux mois avant d'être relaxés et dont le crime se résume au fait d'avoir fumé en plein jour, sur leur chantier, durant le mois de ramadhan. Pour le même « délit », de jeunes gens ont été condamnés, à Biskra, à trois ans de prison ferme et de lourdes amendes et ils ne devraient leur salut qu'à l'injonction des plus hautes autorités de l'Etat, notamment celle du chef du gouvernement. Les exemples sont nombreux et, à chaque fois, l'attitude de la Justice a été scandaleuse. Cela est inacceptable et interpelle à la fois les autorités et les consciences.

Il ne s'agit ici que de cas rapportés par les médias, mais combien d'Algériens ont été victimes d'erreurs judiciaires ou d'excès de zèle de la part de juges qui semblent échapper à tout contrôle ? Le fait est grave car tout se passe comme si certains magistrats, forts de leurs prérogatives et assurés de leur impunité, troquent trop souvent leur casquette de juges contre celle de militants, surtout pour tous les délits touchant de près ou de loin à la religion. Le tout dans un pays où les libertés individuelles, collectives et de conscience sont constitutionnellement garanties...
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Kimpa MAZIGH




Nombre de messages : 6
Age : 52
Date d'inscription : 22/08/2013

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MessageSujet: Re: le salafisme mode opératoire de la justice algérienne   le salafisme mode opératoire de la justice algérienne Icon_minitimeJeu 22 Aoû - 12:56


Un enfant de cind ans doit simplment être puni ou réprimandé par papa ou maman. Je ne vois qu'un seul moyen de contrer l’islamisme rampant en Algérie et en pays Aurassien. Opposer à cet Islamisme étranger l'Islam Amazigh (celui de l'Homme libre) basé sur l'humanisme Amazigh. Autrement dit, cet islam qui respecte :

1 L'Anaya : la protection de soi et des autres. Le premier devoir d'un amazigh est de protéger un être humain qui a des intentions pacifiques. Et qui respecte la loi traditionnelle locale issue de l'humanisme amazigh. Accueil de la personne, logement de la personne, nourriture de la personne, et ce gratuitement pour le nécessiteux. Bref séjour ou la personne reprend son chemin ou choisit de s’intégrer au village ou au quartier en contribuant aux œuvres publiques.

2 Le libre arbitre : Les Amazighs sont laïcs depuis qu'ils sont Amazighs ! Ils respecte l'ensemble des croyances de l'humanité dès lors qu'elles sont pacifiques. L'Homme libre peut choisir de croire ou de ne pas croire. La spiritualité est de l'ordre de l'intime.

3 L'Egalité : aucun être humain n'est au dessus des autres. L'organisation sociale et politique civilisationnel des Amazighs permet à toute personne dès lors qu'elle s'en donne les moyens et contribue à la collectivité locale, d'être aidée dans son projet de développement.

La liste est longue mais ces trois principes sont traversé par d'autres valeurs universelles, celle de la fraternité et de la solidarité entre hommes et femmes libres. Rien qu'avec ces trois principes, il n'y aura plus d'islamistes. Car même un islamiste devra s'intégrer et trouvera son bonheur dans l'humanisme Amazigh et L'Isalm qui va avec. S'il n'a point d'intention pacifique alors il est simplement banni du lieu. Dans l'humanisme Amazigh il n'y a pas de prison, ni de peine capitale. L'institution familiale est garantie par l'organisation socio-politique. S'il n'est pas banni, il doit réparation. les violences entre adulte femme ou homme sont interdit sauf en cas de légitime défense proportionelle à l'agression. Un enfant de cinq ans, si on a un tout petit peu de bon sens est simplement réprimandé et puni par papa et maman.
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